Depuis le début du mois de mai, la direction générale des SIG est occupée de façon intérimaire par Alain Zbinden. Ce dernier avait succédé à Christian Brunier, qui était parti en retraite anticipée, après dix ans à la tête de l'entreprise, éclaboussé par une affaire de népotisme présumé.
Véronique Athané Ryser est une personne proche du terrain qui va miser sur l'expertise des collaborateurs des SIG pour accélérer la transition énergétique, tout en se préparant à un renouvellement important des compétences en raison des nombreux départs à la retraite à venir, écrivent mercredi les SIG dans un communiqué.
Electrification et renouvelable
La nouvelle directrice entend notamment réussir la décarbonation du canton en déployant rapidement les réseaux thermiques structurants, en accélérant l'électrification des SIG et en augmentant les moyens de production d'énergie d'origine renouvelable. "Il est important de focaliser nos efforts sur nos missions essentielles", relève-t-elle.
Véronique Athané Ryser a une formation d'ingénieure mécanique. Elle est diplômée de l'Institut national des sciences appliquées de Lyon et de l'EPFL. Avant d'entrer aux SIG, la Franco-Suisse, mère de deux enfants, a travaillé chez McKinsey à Zurich, à Baxter, à Neuchâtel et à MPS Micro Precision Systems à Bienne.
Audit externe commandé
L'affaire de népotisme présumé qui avait poussé Christian Brunier à démissionner et à prendre sa retraite anticipée n'est pas restée sans suite. L'entreprise a notamment commandé un audit externe sur les procédures de recrutement au SIG.
Au printemps dernier, plusieurs médias avaient révélé que les deux beaux-fils de Christian Brunier travaillaient pour les SIG, ainsi qu'un de ses neveux. Affecté par les attaques dont il faisait l'objet, Christian Brunier avait décidé de donner sa démission, après avoir passé 45 ans aux SIG.
ats/miro