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Les Genevois acceptent l'école le mercredi et la loi sur les manifs

Les relations entre parents et école ne sont pas toujours au beau fixe. [Monia]
Les Genevois devaient voter sur l'introduction de l'école le mercredi matin. - [Monia]
Les Genevois acceptent d'introduire l'école le mercredi matin pour les plus de 8 ans, selon les résultats définitifs. La loi sur les manifestations passe aussi le cap.

Selon les résultats définitifs, les Genevois ont décidé à 65,0% que les élèves de l'école primaire âgés de 8 à 11 ans devraient suivre les cours le mercredi matin, comme le reste des petits Suisses. Le Conseil d'Etat a salué le plébiscite de la loi sur l'instruction publique par deux tiers des suffrages.

Le retour du mercredi matin à l'école était combattu par référendum par le syndicat des enseignants du primaire.

Cette réorganisation de l'horaire scolaire voulue par les autorités vise à répondre aux nouvelles exigences du Plan d'étude romand. Son but est également de relever le niveau de l'école genevoise, régulièrement brocardée dans les étude PISA évaluant les performances des élèves.

Une centaine de personnes se sont réunies devant l'Université de Genève contre la venue du porte-parole du Hamas. [KEYSTONE - Martial Trezzini]
Une centaine de personnes se sont réunies devant l'Université de Genève contre la venue du porte-parole du Hamas. [KEYSTONE - Martial Trezzini]

Loi sur les manifestations

En dépit de critiques à l'ONU, le durcissement de la loi sur les manifestations initié par la droite est elle acceptée par 54,1% des votants.

La loi doit permettre de sanctionner plus sévèrement les organisateurs en cas de débordements. Ce tour de vis a été attaqué par référendum par la gauche et de nombreuses associations qui dénoncent une loi liberticide.

Dans le détail, le texte veut imposer une amende pouvant aller jusqu'à 100'000 francs suisses contre 10'000 francs précédemment, pour une manifestation sauvage ou qui ne se serait pas déroulée selon l'autorisation obtenue, même si l'organisateur n'en est pas responsable. La loi permet aussi aux autorités d'interdire des manifestations dans certains lieux. Et peut imposer aux organisateurs de mettre en place leur propre service d'ordre.

Le taux de participation se monte à au moins 53%.

ats/bri

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