Le verdict du TF lève les dernières restrictions qui bloquaient encore partiellement le démarrage du chantier et empêchaient notamment le percement du tunnel de Champel.
Les recours émanaient de propriétaires ou de locataires d'immeubles situés à la hauteur de ce tunnel et de la halte de Champel. Quant aux autres tronçons de la future ligne, ils n'étaient plus remis en cause.
Approbation des plans confirmée
En dernière instance, le TF confirme donc la décision d'approbation des plans prise par l'Office fédéral des transports (OFT) en 2008 ainsi que l'une de ses clauses les plus contestées. Celle-ci prévoit que les mesurages dans les ouvrages souterrains et les immeubles concernés ne seront effectués qu'une fois le gros-oeuvre achevé.
Des pronostics précis en matière de propagation de vibrations et de génération du son solidien, soit le grondement sourd provoqué par le passage des trains, sont "extrêmement difficiles et sujet à des imprécisions relativement importantes en raison de la nature géologique du sol", souligne le TF.
ats/hend