La fermeture du site de Merck Serono à Genève a été placée au centre de la rencontre, mardi, entre le président du Conseil d'Etat genevois Pierre-François Unger et le conseiller d'Etat vaudois Philippe Leuba, chargé du Département de l'économie. Les discussions ont portées sur la stratégie à adopter, a indiqué mercredi, lors du point de presse hebdomadaire du gouvernement genevois, le conseiller d'Etat François Longchamp.
Genève et Vaud ont promis de coordonner leurs démarches pour favoriser le maintien des emplois Merck Serono dans les deux cantons. L'exemple de l'usine Novartis de Prangins (VD), dont la fermeture a été évitée de justesse sous la pression des autorités, a été analysé.
Deux cas à distinguer
Au-delà du secteur d'activité qui les relient, les deux cas sont cependant très différents. Novartis est une entreprise suisse dirigée par un Suisse. Il existait un enjeu important pour l'industrie pharmaceutique helvétique. Les cantons de Vaud, de Bâle et la Confédération se sont mobilisés, a noté François Longchamp.
Le directeur général de la division pharma du géant de la chimie a indiqué à Pierre-François Unger vendredi que le groupe se trouvait dans une situation difficile et que les recherches pour développer de nouveaux médicaments chez Serono avaient donné des "résultats mitigés", a indiqué le ministre F.Longchamp. Le gouvernement genevois va poursuivre ses discussions avec l'entreprise.
ats/bri
Rappel des faits
A Genève, le fermeture du site de Merck Serono fait perdre leur emploi à 1250 personnes.
Le groupe allemand a aussi prévu de biffer 80 postes de travail sur ses sites de production vaudois.