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Sept candidats pour le siège de Mark Muller au Conseil d'Etat genevois

La salle du Conseil d'Etat genevois. [Martial Trezzini]
La salle du Conseil d'Etat genevois et ses sept fauteuils. - [Martial Trezzini]
Le siège laissé vacant par Mark Muller au Conseil d'Etat genevois attise les convoitises. Sept personnes se lancent dans la course à l'élection complémentaire du 17 juin au terme du délai pour le dépôt des candidatures.

Un fauteuil pour ...sept! Le siège du PLR démissionnaire Mark Muller sera fort disputé le 17 juin prochain. Toutefois, trois prétendants semblent avoir les capacités de l'emporter au premier tour. Les deux grands favoris sont la socialiste Anne Emery-Torracinta et le maire PLR de la Ville de Genève Pierre Maudet. Le fondateur du Mouvement citoyens genevois (MCG) Eric Stauffer rêve de créer la surprise.

Aux côtés des trois poids lourds figurent deux outsiders. Ceux-ci pourraient influencer l'élection en grapillant des voix à gauche et à droite. Les Vert'libéraux fondent leurs espoirs sur Laurent Seydoux. Alexis Roussel, quant à lui, défendra les couleurs du Parti pirate genevois.

Les électeurs pourront aussi se tourner vers deux candidats plus exotiques. Si Paul Aymon, dit Paul Sierre, qui se présente aussi comme le Prophète, est un habitué des élections, Manuel Acevedo n'est pas connu du public. Cet homme de 34 ans est inscrit sur la liste "PME-Jobs.ch pour les PME par les entrepreneurs".

L'UDC soutient Eric Stauffer

Pour être élu au premier tour au Conseil d'Etat, le candidat arrivé en tête des suffrages devra réunir au moins un tiers des voix exprimées. Une condition qui semble dans les cordes d'Anne Emery-Torracinta, qui dispose du soutien du reste de la gauche et des Verts.

Un large appui dont ne bénéficie pas Pierre Maudet à droite. Le magistrat PLR doit non seulement renoncer aux voix des Vert'libéraux, mais il doit aussi faire une croix sur une partie de celles de l'UDC. Le comité directeur de la formation blochérienne a en effet décidé de soutenir le MCG Eric Stauffer, forgeant une alliance des droites populistes inédite à Genève.

A Genève, la tenue d'un deuxième tour pour l'élection du gouvernement relève de l'exception, à cause de la règle de la majorité qualifiée. Les conditions du scrutin du 17 juin, avec trois blocs qui s'affrontent en lieu et place du traditionnel duel gauche-droite, rendent cependant ce cas plus probable.

ats/pym

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