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Plus d'une centaine d'arrestations en un mois pour la nouvelle BAC genevoise

De gauche à droite, Jean Sanchez, chef adjoint de la police genevoise, Monica Bonfanti, cheffe de la police genevoise, Mario Chevalier, Sous-chef Etat-major en charge des opérations et Olivier Huber, chef de brigade BAC, lors du premier bilan de la nouvelle brigade. [Martial Trezzini]
Les dirigeants de la police genevoise ont présenté mercredi un premier bilan de la nouvelle brigade. - [Martial Trezzini]
Depuis sa création il y a un mois, la brigade anti-criminalité (BAC) de la police genevoise a effectué 109 arrestations. Les autorités rencontrent toutefois des difficultés à identifier les délinquants et doivent souvent les relâcher.

Créée il y a un mois pour lutter contre la délinquance de rue, la brigade anti-criminalité (BAC) de la police genevoise a procédé à ce jour à 109 arrestations. Comptant 18 hommes, l'unité sera fortement mise à contribution lors des grands événements de l'été.

La BAC est une réponse complémentaire à la police de proximité, a expliqué mercredi la cheffe de la police genevoise Monica Bonfanti, présentant un premier bilan de la brigade. Les problèmes de petite délinquance étant particulièrement aigus au centre-ville, la BAC a pris ses quartiers au poste de police des Pâquis.

Huit personnes sur le terrain

Au minimum, huit personnes de la BAC se trouvent chaque jour sur le terrain. Le travail de la nouvelle unité est de prendre les petits criminels de rue en flagrant délit. Les gendarmes et les inspecteurs qui forment la brigade se concentrent sur les vols, les agressions, les vols à la tire et les vols à l'astuce.

Comme une "bonne partie" des délinquants auxquels a affaire la BAC sont démunis de papiers d'identité, une cellule d'identification a été mise sur pied avec la police judiciaire et la police de sécurité internationale. Depuis un mois, sur 100 personnes ayant passé par cette cellule, douze seulement ont été identifiées.

Sans moyen d'identification

Les vols contre lesquels lutte la BAC sont essentiellement commis par des ressortissants d'Etats du Maghreb et par des Roumains, a noté Mario Chevalier, sous-chef de l'état-major de la police genevoise.

Sans moyen d'identification et sans possibilité de les placer en détention administrative par manque de place, les autorités sont souvent contraintes de relâcher rapidement ces délinquants multirécidivistes dans la rue. Selon la police, il existe un noyau dur de 300 à 400 petits criminels qui ne peuvent pas être refoulés.

La BAC va être déployée à l'occasion des événements de l'été, comme la Fête de la musique, Festifoot, la Lake Parade et les Fêtes de Genève.

ats/vtom

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