Le Grand Conseil genevois a réitéré jeudi son soutien au gouvernement pour trouver des solutions afin de sauver les emplois de Merck Serono. Les députés demandent de tout mettre en oeuvre pour aider à réaliser les scénarios alternatifs proposés par les employés.
La résolution socialiste a été acceptée par 61 voix contre 7 et 24 abstentions. "Notre pression est nécessaire", a souligné la socialiste Anne Emery-Torracinta. Le Grand Conseil avait déjà envoyé mi-mai deux résolutions au Conseil d'Etat pour sauver les emplois et créer de nouvelles entreprises.
Task force
Pierre-François Unger considère cette dernière résolution comme un signal. "Nous nous battrons pour garder ces emplois qualifiés", a relevé le conseiller d'Etat. Il a rappelé que les employés ont proposé trois scénarios pour conserver une partie des 1250 postes menacés.
La résolution demandait aussi de mettre sur pied une task force pour sauvegarder les emplois. Le Conseil d'Etat avait anticipé annonçant mercredi la création d'un groupe de travail composé des représentants des autorités fédérales, du personnel de Merck Serono, des syndicats et des membres du milieu académique issus des sciences de la vie.
Enfin, le Grand Conseil a également adopté jeudi une motion signée par l'UDC et les Verts demandant au Conseil d'Etat d'intensifier ses rapports avec les entreprises, afin de préparer avec ces dernières les mesures envisageables pour restaurer la compétitivité et l'attractivité de Genève.
ats/vtom