Les résidents genevois ont la préférence des patrons par rapport aux frontaliers. C'est ce que conclut l'économiste Yves Flückiger dans son étude, publiée mardi par la Tribune de Genève, qui tord le cou aux clichés.
Les candidats de nationalité suisse ont une probabilité plus forte d'être retenus que les candidats transfrontaliers, affirme une étude menée à Genève par Yves Flückiger, directeur de l'Observatoire universitaire de l'emploi, publiée mardi par la Tribune de Genève.
Test grandeur nature
Entre octobre 2010 et octobre 2011, l'économiste et son équipe ont réalisé un test grandeur nature, envoyant 520 curriculum vitae fictifs avec des profils identiques, à l'exception du lieu de résidence. Ses résultats mettent à l'épreuve les "a priori" selon lesquels les employeurs genevois préféreraient les frontaliers.
Retrouvez ci-dessus les explications d'Yves Flückiger qui décortique les résultats de son étude.
vtom
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