Le montant de l'allégement fiscal accordé lors du rachat de Serono par Merck en 2007 se monte à plus de 20 millions de francs. Une somme que la multinationale a dû rembourser à l'Etat de Genève, affirme Le Temps dans son édition de vendredi.
La réduction d'impôts accordée à Merck Serono courait jusqu'à fin 2011. En annonçant son plan de restructuration après cette date butoir, la multinationale espérait pouvoir profiter pleinement de son cadeau fiscal et échapper ainsi à toute demande de remboursement ultérieure.
Entorses à l'accord
Une vision que le gouvernement genevois ne partage pas, des réductions de personnel ayant déjà eu lieu en 2011 et le plan de démantèlement du site genevois ayant été sûrement pensé avant cette date.
La firme pharmaceutique n'ayant pas respecté les exigences édictées, l'exécutif genevois a donc exigé la restitution de l'exonération. Une décision que la direction n'aurait par ailleurs pas contestée.
Cette information tombe alors que le personnel de Merck Serono a décidé jeudi de poursuivre sa lutte suite à la décision de la direction de ne pas améliorer le plan social. (Lire: Le conflit social rebondit chez Merck Serono)
mre