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Ancien commandant de la police guatémaltèque arrêté à Genève

Le prévenu, ici en photo lorsqu'il était commandant de la police au Guatemala. [AP Photo - Moises Castillo]
Le prévenu, ici en photo lorsqu'il était commandant de la police au Guatemala. - [AP Photo - Moises Castillo]
Un Suisso-Guatémaltèque de 42 ans, ancien commandant de la police nationale du Guatemala, a été arrêté vendredi par la police genevoise. Il est soupçonné d'avoir commis des assassinats au Guatemala.

Un ancien commandant de la police guatémaltèque a été arrêté vendredi à Genève. Il fait l'objet d'une procédure pénale ouverte à Genève pour des assassinats commis au Guatemala alors qu'il était en fonction.

Après avoir étudié les documents qui lui ont été transmis fin 2011 par les autorités guatémaltèques et en se basant sur les récents développements de l'enquête, la justice genevoise a conclu que "d'importants soupçons" pesaient sur lui quant à son implication dans diverses exécutions extra-judicaires au Guatemala.

Commandant de la police

Le prévenu a été directeur de la police nationale du Guatemala de juillet 2004 à mars 2007. Les agissements de l'ancien haut fonctionnaire au Guatemala avaient été dénoncés par des associations auprès de la justice genevoise en 2007 et 2008. Une procédure pénale pour assassinats avait par la suite été ouverte à Genève.

Domicilié à Genève, il est double national suisse et guatémaltèque. Du fait de sa nationalité helvétique, il n'est pas sujet à extradition et son domicile à Genève entraîne la compétence des autorités de poursuite pénale genevoises, a dit vendredi dans un communiqué le Ministère public genevois. Le dossier est entre les mains du premier procureur Yves Bertossa qui a rencontré le prévenu vendredi en fin de journée.

ats/pbug

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Mandats d'arrêt

Un tribunal guatémaltèque avait émis en août dernier des mandats d'arrêt contre 19 ex-fonctionnaires, dont cet homme de 42 ans et l'ancien ministre de l'intérieur Carlos Vielman.

Ils sont accusés d'avoir fait partie d'un groupe criminel autonome au sein du ministère de l'Intérieur et d'avoir pris part à des massacres de détenus. Plus d'une dizaine d'entre eux, dont Carlos Vielman, avaient déjà été arrêtés.