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Plus de 500 employés de Merck Serono ont été reclassés

Merck Serono veut supprimer 1250 emplois à Genève. [Jean-Christophe Bott]
Sur les 1250 ex-employés du site genevois de Merck Serono, 500 ont retrouvé un emploi. - [Jean-Christophe Bott]
Merck Serono a affirmé vendredi que plus de 500 employés ont pu être reclassés jusqu'ici, sur les 1250 dont le poste a été supprimé à Genève. Le groupe pharmaceutique a précisé que 260 employés ont accepté d'être transférés sur un autre site.

Les perspectives professionnelles de plus de 500 employés du site genevois de Merck Serono sont aujourd'hui clarifiées, a affirmé la direction du groupe allemand dans un bilan intermédiaire, cent jours après l'annonce de sa décision de fermer le site.

Sur les 1250 personnes concernées, 260 employés ont accepté l'offre de transfert sur un autre site de Merck Serono: 170 en Suisse et 90 à l'étranger. Quelque 35 employés doivent encore se prononcer sur l'offre de transfert qui leur a été faite. A l'origine Merck Serono avait prévu le transfert de 750 personnes entre Darmstadt, Boston, Pékin et le canton de Vaud.

Encore 750 personnes à la recherche d'un emploi

Jusqu'ici, 170 employés ont retrouvé un emploi dans une autre société, y compris 16 employés au travers du programme d'aide à la création d'entreprises de Merck Serono. 80 employés bénéficient d'une retraite anticipée, selon la direction. Le solde, soit près de 750 employés licenciés ou dont le licenciement est prévu, est à la recherche d'un autre emploi.

La société Quintiles, partenaire de Merck Serono dans le domaine des services biopharmaceutiques, s'est engagée à proposer au moins 100 offres d'emploi aux employés du site de Merck Serono à Genève; à ce jour, Quintiles a proposé 40 contrats d'embauche, a précisé le groupe.

Deux sociétés, Prexton Therapeutics et Quartz Bio, ont été créées dans le cadre du programme d'aide à la création d'entreprises. Les employés ont encore la possibilité de soumettre des projets de création d'entreprises jusqu'au 30 septembre. La task force du Conseil d'Etat continue par ailleurs de travailler à la création d'un Institut de biotechnologie à Genève.

ats/pym  

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