L'Université de Genève réduit ses coûts. Un plan d'économies de près de 4% a été exigé de chaque faculté et des services centraux, selon une information de RTSinfo. C'est la conséquence notamment de la coupe linéaire de 1% introduite l'an dernier dans le plan financier quadriennal du Conseil d'Etat sur l'indemnité destinée à l'Alma mater.
L'opération est douloureuse au sein des facultés, mais des solutions sont choisies pour limiter les conséquences sur la qualité de l'enseignement et de la recherche.
Départs naturels
C'est surtout en jouant sur les départs à la retraite que les facultés parviennent à mettre en oeuvre leur objectif d'économie de 3,75%. Dès 2015 ce seront donc 17 millions par an d'économie au total, fixé par le rectorat.
Pour y parvenir, l'université se resserrera sur les pôles d'excellence ou en devenir et tentera de sauvegarder l'offre d'enseignement et les champs de recherche les plus pointus ou novateurs. Grâce à des collaborations accrues avec d'autres facultés, ou des instituts extérieurs, grâce aussi à la hausse des financement du fonds national pour le recherche, la casse devrait pouvoir être limitée.
Pascal Jeannerat/vkiss