Selon le syndicat SIT, 112 postes, ne seront pas repourvus l'an prochain parmi le personnel soignant. Les coupes du plan appelé "Performance" devraient concerner en premier lieu les soins intensifs et la psychiatrie, mais aussi la gériatrie. Les HUG s'engagent à ne pas licencier, mais comptent notamment sur les départs naturels et une baisse des taux de travail.
Le directeur des HUG Bernard Gruson a confirmé l'information dans l'émission Forum de la RTS.
Inquiétudes autour de la qualité des soins
"Ces coupes menacent clairement la qualité des soins", avertit Mirella Falco, secrétaire syndicale au SIT. D’après le SIT, c’est l’assurance de voir 46 postes d’infirmiers et d’aides-soignants passer à la trappe. "Cela signifie moins de personnel autour du lit, et donc moins de temps pour le patient", poursuit-elle.
Personnel sous pression
"C'est la porte ouverte à un personnel encore plus stressé et de qui on exige une flexibilité grandissante" dénonce Mirella Falco. La tension ne cesse de monter depuis l'ancien plan d'économie, mené en 2008.
Les flux tendus se répercutent aussi sur le travail des médecins. "La plupart d’entre nous sommes épuisés", affirme un médecin urgentiste. On mange à la sauvette, en essayant de voir une trentaine de patients par nuit. Le risque de ces mesures? Un absentéisme accru, poursuit-il. On court à la catastrophe, s'alarme le professionnel.
Le Conseil d'administration se prononcera sur ce plan "Performance" le 10 décembre prochain.
moha