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Les cambrioleurs opérant à Genève traqués dans des hôtels français

Des cambrioleurs utilisent les hôtels bon marché en France voisine comme base arrière
Des cambrioleurs utilisent les hôtels bon marché en France voisine comme base arrière / 19h30 / 2 min. / le 22 janvier 2013
Les cambrioleurs opérant à Genève sont traqués dans les hôtels de France voisine, utilisés comme base arrière à leur trafic, révèle une enquête de la RTS.

Des bandes organisées de cambrioleurs, qui opèrent sur le territoire genevois, utilisent des hôtels de France voisine comme base arrière à leurs agissements, révèle une enquête de la RTS.

Les voleurs restent quelques heures, voire une nuit, dans ces hôtels à bas prix près de la frontière genevoise. Les cambrioleurs sont en général originaires des Balkans, plutôt jeunes et itinérants.

Des traques difficiles

Depuis plusieurs mois, la cellule anti-cambriolage d’Annemasse (la CAC) travaille avec la police genevoise pour tenter de dissuader les hommes de squatter ces chambres. Il est difficile pour les forces de l'ordre d'appréhender ces malfrats dans la mesure où les registres des hôtels ne sont pas toujours bien tenus et ne permettent pas d'identifier les clients.

Le conseiller d'Etat genevois en charge de la sécurité, Pierre Maudet, a d'ailleurs alerté la conseillère fédérale Simonetta Sommaruga à ce sujet. Il lui demande d'exiger le respect des accords de Schengen, auprès de son homologue français Manuel Valls, qui contraint les hôteliers à demander une pièce d'identité valable à leurs clients.

"Dans la mesure où les informations pouvant être recueillies à l'aide de fiche d'hôtels fiables, de part et d'autre de la frontière, permettraient de contribuer sensiblement à la lutte contre les cambriolages et le trafic de stupéfiants, il est important que l'Etat français s'attelle à faire appliquer rigoureusement la disposition précitée", a souligné Pierre Maudet dans son courrier.

Annabelle Durand/Mathieu Cupelin/moha

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Près de 750 cambriolages à Genève en décembre

A Genève, 750 cambriolages ont été recensés en décembre 2012.

Ce chiffre est élevé en comparaison à une grande ville française comme Grenoble, connue pour ses problèmes de délinquance publique, qui en enregistre trois fois moins.