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Les patrouilles genevoises étendent leurs horaires pour surveiller les fêtards

Les policiers genevois seront sur le terrain plus tardivement. [Salvatore Di Nolfi]
Les policiers genevois seront sur le terrain plus tardivement. - [Salvatore Di Nolfi]
Les policiers municipaux de la Ville de Genève travailleront désormais jusqu'à 3 heures du matin pour traquer les nuisances sonores et la petite délinquance nocturne.

Les agents de police municipale (APM) de la Ville de Genève travailleront les jeudis, vendredis et samedis jusqu'à 3h du matin, au lieu de minuit. Cette mesure inédite, qui entrera en vigueur le 1er juin, est destinée à lutter contre les nuisances sonores.

Communes et canton ont annoncé en janvier l'extension des compétences des APM afin de recentrer leur mission sur les tâches sécuritaires. Le nouveau conseiller administratif de la Ville de Genève Guillaume Barazzone a présenté mardi devant les médias sa réforme, qui vise à renforcer la présence des APM sur le terrain et à lutter contre le bruit, la petite délinquance et les chauffards.

Les fêtards en ligne de mire

Thème d'actualité, la lutte contre le tapage nocturne passe par l'allongement des horaires des APM, qui patrouilleront par trois au minimum à la fermeture des bars. Si le magistrat en charge de la sécurité compte sur le dialogue pour calmer le jeu, il précise que les APM pourront verbaliser les fêtards.

Afin de permettre aux APM de se recentrer sur leurs missions prioritaires, la fermeture des parcs, l'ouverture des chaînes et l'enlèvement de véhicules sur les marchés sont transférés à d'autres services. Cette mesure permet de dégager 400 heures de travail par mois.

Comme annoncé en janvier et pour autant que le Grand Conseil modifie la loi, les APM pourront aussi verbaliser les détenteurs de stupéfiants, interpeller les organisateurs de jeu de bonneteau et effectuer des contrôles de vitesse et d'alcoolémie.

ats/moha

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Les chiffres-clés des APM

La police municipale a reçu 505 appels pour des nuisances sonores sur le domaine public en 2012.

A l'instar de ces prédécesseurs, le magistrat Guillaume Barazzone préconise une hausse des effectifs. Il demandera 25 postes de plus par exercice budgétaire afin de passer de 136 agents actuellement à 200 en 2016.

Le magistrat recherche des locaux pour ouvrir 2 nouveaux postes de quartier, à Champel et aux Acacias.