Certains établissements publics genevois ont obtenu des dérogations à durée limitée grâce à leurs engagements concrets pour lutter contre les nuisances sonores.
Le service du commerce (Scom) a accordé ces autorisations valables trois mois pour permettre aux exploitants touchés par les décisions de non-prolongation des horaires d'ouverture au-delà de minuit, prises en février, de vérifier l'efficacité de la mise en oeuvre des solutions qu'ils ont proposées pour lutter contre le bruit occasionné par leur activité. Lire: Une trentaine de bars genevois contraints de fermer à minuit
A l'expiration de ce délai, le Scom réexaminera la situation de chacun des exploitants.
Des garanties concrètes
Pour fonder ses décisions, le Scom s'est basé sur les garanties concrètes fournies par chacun des exploitants.
Parmi ces mesures, on peut notamment relever l'engagement de chuchoteurs, la sensibilisation des fumeurs à la problématique des nuisances sonores, la fin du service au bar 30 minutes avant l'heure de fermeture de l'établissement ou encore l'anticipation de l'heure de fermeture certains jours de la semaine.
jgal
Près de trente établissements concernés
Sur les 28 établissements initialement concernés par les décisions négatives du service de commerce, deux ont renoncé à bénéficier d'une prolongation d'horaire d'ouverture et un cas reste encore à traiter.
Sur les 25 cas restants, les décisions du Scom sont les suivantes: 10 établissements obtiennent une autorisation de prolongation de leur horaire d'exploitation jusqu'à 2h toute la semaine, et ce pour une durée de 3 mois, et 11 obtiennent une autorisation de prolongation de leur horaire d'exploitation jusqu'à 1h la semaine et 2h les vendredis et samedis, et ce pour une durée de 3 mois.
Cinq d'entre eux ont toutefois expressément demandé cette limitation d'horaire et quatre établissements pour lesquels les problèmes de bruit n'ont pas été retenus obtiennent une autorisation annuelle de prolongation de leur horaire d'exploitation.