Arrêté mardi, l'homme d'affaires genevois accusé de recel dans l'affaire du braquage de diamants à l'aéroport de Bruxelles aurait péché par naïveté.
Rencontré par la RTS, l'avocat du suspect affirme qu'il ne se serait pas immédiatement rendu compte de la provenance des diamants reçus en remboursement d'une dette.
Une confiance naïve?
Fin février, un ami de l'homme d'affaires, un Franco-Marocain connu dans le milieu du grand banditisme, lui aurait offert deux diamants pour solder son dû.
Selon son avocat toujours, quand l'homme d'affaires a établi le lien entre les diamants et le casse de Bruxelles, les pierres précieuses dormaient dans une cave du quartier de Champel à Genève, derrière une porte blindée. C'est alors qu'il a été arrêté.
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Joël Boissard/moha
Rappel des faits
Les diamants provenant du spectaculaire braquage qui s'est déroulé à l'aéroport de Bruxelles le 18 février ont été retrouvés à Genève.
Une grande quantité de pierres a été saisie et huit personnes ont été interpellées.
Parmi les individus appréhendés par la brigade genevoise de répression du banditisme figurent un homme d'affaires et un avocat de la place.
Ce dernier, spécialisé dans le droit des affaires, n'est pas connu des services de police.
Entre la Belgique, la France et la Suisse, plus de 30 interpellations et une quarantaine de perquisitions ont été menées dans cette enquête.