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Quel avenir pour le stade de Genève après la relégation du Servette FC?

Le stade de La Praille était déjà difficilement rentable avec un club dans l'élite, la situation va encore se compliquer avec cette relégation. [Fabrice Coffrini]
L'avenir du Stade de Genève en question / Le 12h30 / 2 min. / le 30 mai 2013
La relégation du Servette FC fait une autre victime: le stade de Genève, déjà difficilement rentable, doit trouver de nouvelles solutions pour assurer son fonctionnement sans un club dans l'élite du football suisse.

Quel avenir pour le Stade de Genève? La question se pose une nouvelle fois au lendemain de la relégation du Servette FC en Challenge League. Le stade était déjà difficilement rentable avec un club dans l'élite, la situation va encore se compliquer avec cette rétrogradation. Les pouvoirs publics vont sans doute être sollicités pour une contribution financière. 

Un contrat lie la Fondation du Stade de Genève, propriétaire de l'enceinte, au Servette Football Club. Depuis début 2011, le club a repris l'exploitation du stade, ce qui signifie qu'il paie un loyer d'environ 150'000 francs par an.

Billetterie en baisse

La chute en Challenge League n'augure rien de bon pour les rentrées de billetterie. Le club table sur 4 ou 5000 spectateurs par match, contre 6 ou 7000 actuellement, selon son directeur Mirko Müller.

Dans ces conditions, il est donc difficile de s'acquitter des frais fixes liés au stade, notamment les frais d'entretien qui se montent à un million par an. Le club pourrait donc chercher à revoir les termes du contrat qui le lie à la Fondation, en demandant aux pouvoirs publics de mettre la main au portefeuille pour payer ces frais d'entretien, considérant qu'il s'agit d'un équipement public.

Les pouvoirs publics prêts à investir

Les pouvoirs publics sont prêts à entrer en discussion. Le canton, les communes de Genève et Lancy sont impliqués. Mais investir de l'argent public dans le stade lui-même risque d'être difficile, puisqu'il faudra obtenir le feu vert politique des Parlements, ce qui est loin d'être gagné. Une marge de manoeuvre pourrait exister plutôt dans le soutien à la filière de formation du Servette FC.

Mathieu Cupelin/lan

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