La commission d'enquête du Grand Conseil de Genève a présenté vendredi son rapport sur la gestion de la Cour des comptes, qui avait défrayé la chronique l'an dernier à cause des bisbilles entre ses magistrats.
Après une enquête de 6 mois, la commission parlementaire a conclu que les dysfonctionnements observés provenaient de querelles de personnes et non d'un problème de fond sur le fonctionnement de l'institution.
Des problèmes d'ordre relationnel
Selon la rapporteur de la commission Anne Emery-Torracinta (PS), "aucun élément ne laisse penser que la Cour n'a pas mené son travail avec l'indépendance requise". Ni le travail, ni l'utilité de la Cour des comptes ne sont remises en cause.
Les problèmes sont le fait de relations personnelles difficiles entre les magistrats. La presse s'était fait l'écho de la querelle que se livraient Daniel Devaud et Stéphane Geiger, qui ont tous deux quitté la Cour depuis.
Mathieu Cupelin/lan