Le WWF a gagné une manche contre l'Etat de Genève devant la justice au sujet de la plage des Eaux-Vives, dont l'inauguration était initialement prévue pour cet été. Le Tribunal administratif de première instance a admis son recours.
Les conséquences de cette décision seront attentivement analysées par l'Etat, qui décidera ultérieurement d'un éventuel recours auprès de la Chambre administrative de la Cour de justice, a fait savoir mardi le département de l'intérieur, de la mobilité et de l'environnement.
Deux arguments retenus
Le tribunal a retenu deux arguments. Le premier concerne l'aménagement du territoire. Une dérogation a été accordée à ce projet mais vu son ampleur, il aurait fallu passer par des mesures de planification, plus précises.
Le second est une violation de la loi fédérale sur les eaux qui interdit les remblais. Cet élément rejoint l'argumentaire du WWF, qui s'inquiétait des conséquences environnementales du projet et avait même proposé une solution alternative.
ats/olhor