Désavoué par le Tribunal administratif de première instance, le gouvernement genevois ne renonce pas à aménager une plage aux Eaux-Vives. Il entend lancer une nouvelle procédure mais ne va pas recourir auprès du Tribunal fédéral.
Le Conseil d'Etat a "examiné quelle était la voie la plus appropriée pour disposer de la nouvelle plage publique tant attendue à bref délai", a-t-il indiqué mercredi.
L'administration est chargée d'analyser les nouvelles démarches à entreprendre.
Le gouvernement fera un nouveau point de situation lors de sa séance du 28 août.
Le projet violait la loi sur les eaux
Début juillet, le Tribunal administratif de première instance donnait raison au WWF Genève, qui avait recouru fin 2010 contre l'autorisation de construire.
La justice retenait deux griefs: en matière d'aménagement du territoire, il aurait fallu des mesures de planification plus précises vu l'ampleur du projet, même si une dérogation avait été accordée. Surtout, le projet violait la loi fédérale sur les eaux qui interdit les remblais dans le lac.
ats/pb
Le WWF s'inquiétait des remblais
Le projet de l'ancien conseiller d'Etat écologiste Robert Cramer prévoyait d'utiliser les remblais provenant de la construction du CEVA pour aménager une plage sur la rive gauche de la rade. Or le WWF s'inquiétait des conséquences environnementales de cette solution.