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Démission à la tête des services industriels de Genève

Le logo des Services industriels de Genève, les SIG. [Keystone. - Martial Trezzini]
Un audit sur les investissements dans l'éolien est à l'origine de la démission. - [Keystone. - Martial Trezzini]
Les services industriels de Genève sont décapités. Le directeur a annoncé jeudi sa démission suite à des audits qui mettent en cause des dysfonctionnements dans des investissements dans l'éolien.

Le directeur général des Services industriels de Genève (SIG) André Hurter a démissionné jeudi. Suite à plusieurs audits au sujet d'investissements dans l'éolien jurassien, des divergences étaient apparues entre des cadres dirigeants et le conseil d'administration, ont indiqué les SIG dans un communiqué.

Ces rapports font état de problèmes de gouvernance dans la conduite du projet de l'éolien jurassien et mettent en évidence des investissements à risque, à hauteur de 46 millions de francs, dans une société partenaire. Il apparaît aussi que des décisions ont été prises sur la base d'éléments incomplets.

Avertissements ignorés

"Différents signaux internes avaient bien été relevés mais écartés par certains membres de la Direction générale, ce qui a rendu possible une fuite en avant et explique l'importance des sommes investies", expliquent les SIG.

Les projets éoliens des Services industriels ont connu un brutal coup d'arrêt début juin, avec le refus des citoyens de deux communes du gros de Vaud, Oulens et de Daillens, d'accepter dix éoliennes de 180 mètres de haut, le long de l'autoroute A1 (lire Les éoliennes de Daillens et Oulens échouent nettement dans les urnes).

ats/cab

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