Un premier rapport sur la mort d'Adeline sera rendu public le 9 octobre
Confirmé comme enquêteur par le Conseil d'Etat, Bernard Ziegler a trois semaines pour fournir un rapport sur le meurtre d'Adeline. Par ailleurs, la Pâquerette passe sous contrôle du Département genevois de la sécurité.
Lors de son point presse hebdomadaire, le Conseil d'Etat genevois a annoncé ce mercredi les suites de l'enquête sur la mort d'Adeline et des mesures de réorganisation.
Le mandat de Bernard Ziegler a ainsi été confirmé pour mener l'enquête administrative sur le fonctionnement du centre de La Pâquerette, où travaillait l'éducatrice assassinée. Le Conseil d'Etat a souligné la nécessité de disposer d'une personne connaissant les rouages de l'administration.
L'ancien conseiller d'Etat socialiste ne dispose que de trois semaines pour rendre son premier rapport, qui sera rendu public le 9 octobre prochain.
Sous contrôle du Département de la sécurité
Une réorganisation a également été annoncée: le centre de la Pâquerette passe immédiatement sous contrôle du Département de la sécurité. L'unité de soin était jusqu'à présent gérée par les Hôpitaux universitaires de Genève (HUG), alors que sa surveillance incombait au Département de la sécurité.
Le gouvernement a annoncé ne plus vouloir de ce genre de structures bicéphales pouvant diluer les responsabilités.
mre
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Les cantons prennent des mesures
Dans le canton de Vaud, les auteurs de crimes de sang et les délinquants sexuels seront privés de sortie pendant trois mois dans le canton de Vaud
A Fribourg, le conseiller d'Etat en charge de la sécurité Erwin Jutzet a "donné comme instruction au service d'application des sanctions et des prisons de s'assurer que plus aucune sortie ne soit menée avec l'accompagnement d'une femme seule".
De son côté, le Valais a annoncé être en train de revoir tous les dossiers des condamnés "dangereux".
A Neuchâtel, des procédures très strictes ont été mises sur pied après l'évasion à Gorgier en 2011. A l'époque, les sorties avaient été bloquées pendant plusieurs mois, a précisé Valérie Gianoli, cheffe du Service pénitentiaire.