L'observatoire genevois des violences domestiques a présenté vendredi un rapport sur l'étendue des violences domestique recensées dans le canton.
La méthode utilisée, inédite en Suisse, permet de connaître les détails et l'évolution de cette violence, tant au niveau de la famille qu'au niveau de la violence conjugale.
1% de la population consulte
En prenant en compte les violences domestiques dans une large définition (violence physique, sexuelle, psychologique et économique), 5% des femmes interrogées se disent victimes de telles violences sur une année, et 3% des hommes, explique Martin Killas, professeur à l'institut de criminologie de l'université de St-Gall, auteur de cette étude.
Entre 2008 et 2012, le nombre d'infractions a fortement diminué, mais l'enquête montre qu'en 2012, 1% de la population - soit 4900 personnes - a consulté les institutions membres de l'observatoire genevois de la violence domestique.
Pascal Jeannerat/lan