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Russes et Américains veulent que "Genève 2" ait lieu à la mi-novembre

John Kerry et Sergueï Lavrov se sont rencontrés en marge d'un sommet Asie-Pacifique en Indonésie. [EPA / BARBARA WALTON]
John Kerry et Sergueï Lavrov se sont rencontrés en marge d'un sommet Asie-Pacifique en Indonésie. - [EPA / BARBARA WALTON]
Washington et Moscou sont d'accord pour demander au Conseil de sécurité de l'ONU d'organiser la conférence de "Genève 2" sur la Syrie à la mi-novembre, a déclaré lundi John Kerry.

"Nous avons renouvelé aujourd'hui notre engagement en faveur d'efforts très précis pour faire progresser le processus de Genève aussi rapidement que possible", a déclaré lundi John Kerry au cours d'une conférence de presse commune avec son homologue russe Sergueï Lavrov.

Les deux hommes verront l'émissaire spécial de l'ONU sur la Syrie Lakhdar Brahimi pour fixer une date pour l'ouverture de la conférence dite de "Genève 2". "Notre espoir commun est qu'elle puisse avoir lieu en novembre", a assuré le secrétaire d'Etat américain.

Pour une participation "complète"

Selon John Kerry, Washington et Moscou se sont mis "d'accord sur des mesures à prendre pour que le gouvernement et l'opposition participent à cette conférence". Sergueï Lavrov a souligné que les groupes de l'opposition devaient accepter d'aller à Genève sans poser de conditions et devaient être capables de "parler d'une seule voix".

Damas refuse que cette conférence puisse aboutir à un départ de Bachar al-Assad, alors que l'opposition exige qu'il soit écarté de toute transition politique.

ats/mre

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Eloges inhabituels

Lors de cette conférence de presse, John Kerry a, de manière inhabituelle, adressé un compliment au régime de Bachar al-Assad qui, selon lui, a eu le mérite de respecter la résolution de l'ONU sur le démantèlement de son arsenal chimique.

"Je ne vais pas répondre aujourd'hui de ce qui se passera dans plusieurs mois. Mais c'est un bon début et nous devrions saluer un bon début", a-t-il dit alors qu'une équipe d'experts internationaux a entamé dimanche la supervision du processus de destruction de l'arsenal d'armes chimiques syrien, un travail exécuté par les Syriens eux-mêmes.

Sur son site internet, l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) s'est elle aussi félicitée de la "coopération" de Damas.