Ce qui ne devait être qu'une formalité a tourné au désaveu jeudi: l'accord de divorce entre les Services industriels de Genève (SIG) et la société Ennova a été refusé, a appris la RTS.
Le texte a été approuvé par sept administrateurs, mais refusé par cinq autres, et quatre se sont abstenus. Or, la loi genevoise indique que les décisions doivent être prises à la majorité des administrateurs présents.
Des voix s'élèvent cependant pour contester ce résultat et demander un avis de droit. Selon certains, les abstentions devraient être écartées du décompte des voix.
Un refus embarassant
Le refus de cet accord embarrasserait beaucoup de monde en période électorale, notamment le conseiller d'Etat PLR Pierre Maudet et le candidat MCG Eric Stauffer, qui se sont beaucoup investis dans la recherche d'une solution.
Pour rappel, l'accord conclu mardi prévoyait un retrait total des SIG de la société Ennova, dans laquelle ils ont investi 46 millions de francs. Les SIG cédaient les 20% du capital qu'ils avaient acquis et leurs parts dans les parcs éoliens en développement.
Francesca Argiroffo/dk