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Les employeurs sociaux genevois au secours des emplois de solidarité

Les emplois de solidarité doivent permettre aux chômeurs de longue durée d'améliorer leur retour en emploi. [Salvatore Di Nolfi]
Les emplois de solidarité sévèrement remis en cause à Genève / Le 12h30 / 1 min. / le 6 novembre 2013
Des entreprises genevoises à vocation sociale lancent un appel en faveur des emplois de solidarité pour les personnes précarisées. Elles s'inquiètent des attaques lancées par les syndicats.

"Les emplois de solidarité sont sévèrement remis en cause et menacés": tel est le constat de 34 employeurs genevois à vocation sociale qui, ensemble, emploient la grande majorité des 750 personnes bénéficiant d'un emploi de solidarité (EDS) dans le canton. Ces emplois sont dans le collimateur notamment des syndicats.

Pas d'alternative

Pour les défenseurs des travailleurs, ces emplois alimentent le dumping salarial en pratiquant des salaires trop bas. Face à ces attaques, les entreprises sociales ont tenu à monter au créneau pour défendre le dispositif. Elles estiment qu'il n'y a pas d'alternative aux EDS, si ce n'est l'assistance sociale.

Elles reconnaissent cependant qu'il faut améliorer le système. Leur message est directement destiné au nouveau Grand Conseil élu le mois dernier et au Conseil d'Etat qui sortira des urnes dimanche.

Mathieu Cupelin/oang

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Un cadre précis

Les EdS sont destinés aux personnes précarisées, dont le salaire est payé jusqu'à hauteur de 75% par l'Etat.

Ils ne devraient pas concurrencer l'économie de marché traditionnelle et devraient rester hors du champ des missions de service public.

Mais une entreprise avait récemment employé des EdS à des tâches de voirie.