![L'Amicale des frontaliers bloque la route, ici, à la douane de Vallorbe-Jougne. [Laurent Gilliéron]](https://img.rts.ch/articles/2014/image/l1mdld-26070564.image?w=1280&h=720 "L'Amicale des frontaliers bloque la route, ici, à la douane de Vallorbe-Jougne. [Laurent Gilliéron]")
Les frontaliers soignés en Suisse seront remboursés par la Sécu française
La France remboursera finalement les soins en Suisse des frontaliers qui vont devoir rejoindre la Sécurité sociale. La décision a été annoncée lundi par la ministre de la Santé Marisol Touraine.
Une solution a été annoncée ce lundi à Paris à l'occasion d'une rencontre entre les représentants des frontaliers français et la ministre de l'Action sociale et de la Santé Marisol Touraine, dans le dossier de l'assurance maladie. Les travailleurs français concernés pourront finalement être soignés en Suisse avec prise en charge par la Sécurité sociale.
Avec la fin de l'assurance maladie privée pour les frontaliers (lire ci-contre), l'accès aux soins des deux côtés de la frontière était l'une des grandes préoccupations pour les personnes concernées. Dans son communiqué, le ministère français indique que les traitements ambulatoires en Suisse seront aussi remboursés, aux tarifs suisses, alors que les soins lourds ou coûteux seront "facilités pour les résidents des zones à faible densité médicale."
Feu vert pour les soins aux HUG
Pour les associations de frontaliers, cela signifie que beaucoup de personnes pourront continuer à se faire soigner aux Hôpitaux Universitaires de Genève (HUG) plutôt qu'à Bourg-en-Bresse ou à Lyon. Cette approche était déjà préconisée par les experts qui planchaient sur la question dès l'été dernier à Paris.
Jordan Davis/oang
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Entrée en vigueur au 1er juin 2014
La fin de l'assurance maladie privée est toujours programmée pour le 1er juin. Mais les frontaliers basculeront à la Sécurité sociale au fur à mesure que leurs contrats arriveront à échéance.
En revanche, il n'y aura pas possibilité, pour ces frontaliers, d'opter pour une assurance suisse. Cela reste une ligne rouge pour le ministère français de la Santé.