Accusée à Genève, une famille de galeristes nie toute spéculation immobilière
Après la polémique autour du complexe immobilier de La Tulette à Cologny, dans le canton de Genève, la famille Varenne sort de son silence et se défend dans une interview à la RTS.
Une semaine après l'adoption d'une loi contre la spéculation immobilière à Genève, née de la polémique autour du quartier de La Tulette à Cologny, le galeriste Daniel Varenne et sa sœur Miriam parlent pour la première fois et se défendent de toute spéculation.
Le complexe immobilier de La Tulette compte 250 logements dont 157 vendus en PPE. La famille Varenne en a acquis 30 et son nom a été pointé du doigt lors des débats sur la nouvelle loi comme un exemple de dérives, puisque beaucoup d'appartements ont été vendus par lots à des familles fortunées.
"Propos injurieux et déshonorants"
Miriam Varenne justifie ces acquisitions par les besoins d'une famille nombreuse. "Le jour où nous avons vendu la propriété pour construire des immeubles, il me semble logique que je puisse garder un appartement pour moi, pour mes deux filles et pour mes petits-enfants qui sont tous adultes", explique-t-elle. Face aux débats au Grand Conseil et aux articles de presse, elle parle de propos "injurieux et très déshonorants" pour ses parents."
Mathieu Cupelin/oang
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Roger Varenne et Genève
Le père de Miriam et Daniel, Roger Varenne a beaucoup fait beaucoup pour Genève qui l'avait accueilli après la guerre.
La ville a bénéficié notamment de la donation de tableaux de maîtres au Musée d'art et d'histoire. Trente millions de francs ont également été offerts pour la rénovation du Jardin botanique.