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Les multinationales genevoises défendent leur image face au public

Procter & Gamble European Headquarters in Geneva, Switzerland, Thursday, March 22, 2001. Procter & Gamble Co. is reportedly considering job cuts that could eliminate 10 percent to 20 percent of its global work force in response to the economic downturn. The Wall Street Journal reported Wednesday the Cincinnati-based consumer products giant is examining the possibility of more cuts to compensate for past restructuring efforts that haven't gone far enough. The newspaper, citing unidentified people familiar with the discussions, said P&G could cut as many as 22,000 jobs from its work force of about 110,000. (KEYSTONE/Laurent Gillieron) [Laurent Gillieron]
Des multinationales genevoises ouvrent leurs portes au public / Audio de l'info / 1 min. / le 5 mai 2014
Cinq multinationales genevoises ouvrent leurs portes au public, avec le soutien du Conseil d'Etat. Objectif: montrer qu'elles apportent une contribution positive à la prospérité de la région.

Le Groupement des Entreprises Multinationales (GEM) et le gouvernement genevois proposent conjointement une opération portes ouvertes jusqu'au 9 mai. Les sociétés concernées veulent expliquer leur contribution à la prospérité du canton, alors que le Conseil d'Etat oeuvre pour préserver l'attractivité et la diversité économique après le vote du 9 février. Il veut aussi rassurer, dans la perspective aussi de la réforme de la fiscalité des entreprises.

Répondre aux accusations

Cinq entreprises, de Dupont à Procter&Gamble en passant par Cargill, ouvrent leurs portes à tour de rôle en présence, chaque jour, d'un membre du gouvernement cantonal. C'est une communication importante pour ces entreprises, alors qu'elles sont régulièrement accusées de tous les maux au sein de la population et qu'elles font face à des échéances importantes.

Le Conseil d'Etat, est mû par des préoccupations liées aux conséquences du vote sur l'immigration de masse de février dernier. Il se positionne aussi dans la perspective de la réforme de la fiscalité des entreprises, et défend sa volonté de pérenniser la pratique des allègements fiscaux (lire encadré).

Pascal Jeannerat/oang

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Recadrer les allégements fiscaux

Face aux assauts de la gauche, le Conseil d'Etat a choisi de la défendre la pratique des allégements fiscaux en la cadrant dans une loi.

Il ne s'agit ni des forfaits ni des statuts spéciaux, mais des allègements que tous cantons peuvent offrir pour une durée de dix ans maximum à des entreprises répondant à leurs besoins économiques.

Le recadrage prévu par Genève porte sur le contrôle et les critères d'octroi.

La réforme proposée par le Conseil d'Etat est soumise au Grand Conseil, où l'initiative du PS visant à supprimer ces allègements est à l'examen.