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Le compagnon d'Adeline envisage de porter plainte

Vue d'une des ailes du bâtiment de la prison de Champ-Dollon. [Keystone - Salvatore Di Nolfi]
Vue d'une des ailes du bâtiment de la prison de Champ-Dollon ou se situait l'unité de détention spécialisée La Pâquerette. - [Keystone - Salvatore Di Nolfi]
Après le simple blâme infligé à la directrice de la Pâquerette, le compagnon d'Adeline, la sociothérapeute assassinée près de Genève en septembre, clame son indignation.

Dans une interview accordée mardi à la Tribune de Genève, le compagnon de l'éducatrice de la Pâquerette assassinée l'automne dernier crie son incompréhension après le blâme infligé à la directrice de l'institution.

Ayant également travaillé à la Pâquerette en tant que sociothérapeute, il qualifie de "mascarade" le rapport issu de l'enquête administrative ouverte par les Hôpitaux universitaires de Genève (HUG).

Le rapport dit que la sortie de Fabrice A., le meurtrier, a été insuffisamment préparée et que toutes les mesures de sécurité n'ont pas été prises. "Comment peut-on prononcer seulement un blâme après cela?" s'indigne le compagnon d'Adeline.

Révision

Il envisage de porter plainte. "J'étudie toutes les possibilités" pour que la sanction prononcée contre la directrice fasse l'objet d'une révision.

Porter l'affaire devant la justice pénale permettrait "une véritable remise en question du système et donnerait un tout autre éclairage".

ats/pym

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