Alors que les demandes de parents établis de l'autre côté de la frontière sont en constante augmentation, l'instauration d'une date limite pour les inscriptions laisse de nombreuses familles sur le carreau, a appris la RTS.
Cette année, sur les 305 enfants suisses résidant en France ayant été inscrits par leurs parents dans une école genevoises, 48 ont été refusés, selon le département de l'instruction publique. Avant 2013, ces décisions négatives faisaient figure d'exception.
Une date limite
Leur apparition fait suite à l'instauration d'une date limite pour les inscriptions fixée au 15 février. Passé ce délai, même si il y a encore des places disponibles, le DIP ne rentre plus en matière. Une mesure qui ne touche dans les faits que les élèves frontaliers.
Cette question est sensible en raison des projets d'économie du Conseil d'état qui envisage parmi d'autres mesures, de barrer l'accès des écoles genevois aux élèves résidant en France voisine.
Antoine Harari/boi