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Grève des policiers et des gardiens de prison genevois

Les gardiens de prison de Champ-Dollon ont débrayé mardi. [Jean-Christophe Bott]
Débrayage des gardiens de prison et des policiers genevois / Le 12h30 / 1 min. / le 1 juillet 2014
Craignant une diminution de leurs salaires et une dégradation de leurs conditions de travail, les forces de l'ordre ont débrayé mardi matin en ville de Genève ainsi qu'à la prison de Champ-Dollon.

A l'appel du Groupement des Associations de Police (GAP), une centaine de fonctionnaires de police se sont donnés rendez-vous mardi matin à Genève devant l'ancien Hôtel de police de Carl Vogt. A la prison de Champ-Dollon, une cinquantaine de gardiens, soit la quasi-totalité de l'effectif disponible, ont également débrayé.

Les forces de l'ordre craignent en effet une diminution de leurs salaires et une dégradation de leurs conditions de travail: le conseiller d'Etat "Pierre Maudet doit engager du monde (...) C'est évident qu'il veut revoir la masse salariale à la baisse", a déploré le syndicaliste Christian Antonietti sur les ondes de la RTS.

Selon le syndicaliste, le mouvement sera durci si "Monsieur Maudet ne s'assied à la table des négociations".

Pierre-Antoine Preti/hend

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Conditions de détention dénoncées

Le syndicaliste Christian Antonietti a également dénoncé les conditions de détention à la prison genevoise de Champ-Dollon: "Dans les cellules, où ils sont six au lieu d'être trois, la température atteint 40 degrés (...) ils vivent dans des conditions de confort bien amoindries que par le passé", a-t-il indiqué à la RTS.