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Des gardiens inexpérimentés assureraient la sécurité de Curabilis à Genève

Vue des bâtiments de la nouvelle prison Curabilis lors d'une visite de presse avant l'inauguration, le 4 avril 2014 à Puplinge, près de Genève. [Salvatore Di Nolfi]
Vue des bâtiments de la nouvelle prison Curabilis lors d'une visite de presse avant l'inauguration, le 4 avril 2014 à Puplinge, près de Genève. - [Salvatore Di Nolfi]
La Tribune de Genève révèle lundi que 60% des gardiens de la nouvelle prison-hôpital genevoise Curabilis manquent d'expérience et s'inquiètent de la sécurité au sein de l'établissement.

L'organisation de Curabilis, le nouvel établissement de détention et de thérapie ouvert en avril à proximité de Champ-Dollon dans le canton de Genève, peine à se mettre en place, écrit lundi la Tribune de Genève.

Une trentaine de prisonniers parmi les plus dangereux de Suisse romande y sont détenus depuis le mois de juin, mais le niveau de sécurité inquiète le personnel.

Personnel insuffisant et inexpérimenté

Un membre du personnel déplore notamment, sous couvert d'anonymat, le nombre insuffisant de surveillants. Ils sont selon lui deux par pavillon, pour surveiller une quinzaine de personnes "au comportement imprévisible".

Par ailleurs, Curabilis fonctionne avec une majorité de personnel inexpérimenté: avec 27 stagiaires en cours de formation pour 45 postes, 60% des surveillants sont débutants.

ptur

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L'établissement n'est que partiellement ouvert

Le calendrier de lancement de Curabilis n'a pas pu être tenu intégralement. Lors de la présentation des lieux à la presse début avril, le Département de la sécurité prévoyait que 4 des 6 unités d'accueil de 15 places chacune seraient ouvertes cet été. Or, seuls trois de ces pavillons accueillent déjà des détenus.

Quant à la nouvelle unité de sociothérapie qui doit succéder à la Pâquerette, elle pourrait n'ouvrir ses portes que cet automne.

La directrice de l'Office cantonal genevois de la détention, interrogée par RTSinfo, se veut rassurante quant à la suite des opérations. Selon elle, le recrutement de personnel médico-soignant et de gardiens est souvent une gageure mais les autres cantons latins seraient compréhensifs.