Le conseiller d'Etat genevois responsable de la Sécurité, Pierre Maudet, et le procureur général du canton de Genève Olivier Jornot ont signé mercredi une nouvelle convention définissant les axes de la politique de lutte contre la criminalité.
Valable jusqu'en 2016, cette nouvelle convention ne s'écarte pas de la première qui avait été signée il y a deux ans (voir encadré).
Ajout de la criminalité informatique
Seule la lutte contre la criminalité informatique a été ajoutée à la liste. L'accent va continuer à être mis sur la sécurité de l'espace public, la lutte contre les violences, contre les cambriolages, contre le trafic de drogue et contre l'implantation de toute forme de crime organisé.
Les pouvoirs judiciaire et exécutif vont aussi demander à la police de poursuivre ses efforts dans la lutte contre les infractions découlant de la migration illégale et le travail au noir, la criminalité en col blanc et la lutte contre les comportements agressifs à l'encontre des policiers et autres fonctionnaires.
ats/mac
"Nous regardons dans la même direction"
"Nous regardons aujourd'hui dans la même direction", s'est félicité le conseiller d'Etat Pierre Maudet. Le chef du Département de la sécurité et de l'économie a fait remarquer que la grille de lecture posée sur les phénomènes criminels il y a deux ans restait valable aujourd'hui.
C'est pour cette raison que la nouvelle convention reprend les axes qui avaient été définis en 2012, en y ajoutant seulement la cybercriminalité. Les priorités listées dans la convention représentent des domaines où il existe une marge de progrès pour les acteurs de la sécurité.
Une première convention signée il y a 2 ans
La convention signée il y a deux ans était un coup d'essai, a rappelé le procureur général Olivier Jornot mercredi. L'objectif pour le Ministère public et le Conseil d'Etat était de se mettre d'accord sur un tronc commun concernant l'action des forces de l'ordre, et d'éviter ainsi d'envoyer des signaux divergents à la police.
L'expérience ayant été concluante, avec une baisse marquée du nombre de cambriolages et un recul des violences depuis 2012, les représentants des deux pouvoirs ont décidé de la renouveler