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Luc Barthassat promet des sanctions après la grève des TPG

Le conseiller d'Etat genevois Luc Barthassat. [Keystone - Salvatore Di Nolfi]
Grève des transports publics à Genève / Le Journal du matin / 5 min. / le 19 novembre 2014
Alors qu'à Genève la grève des transports publics paralyse la ville, le conseiller d'Etat en charge des Transports a fustigé l'"obstruction", et promis une intervention policière et des sanctions.

"C'est inadmissible. Il y a obstruction des employés qui ont envie de travailler, par une partie minoritaire, puisqu'elle ne représente qu'un syndicat sur trois", s'est insurgé mercredi sur la RTS le conseiller d'Etat genevois Luc Barthassat, en charge des Transports, alors qu'une grève des transports publics paralysait Genève.

>> Lire : Les transports publics sont paralysés par une grève à Genève

Les services de police vont opérer, a annoncé le ministre, afin de libérer les entrepôts des chaînes humaines et des véhicules qui bloquent les entrepôts.

Sanctions

"Il y aura des sanctions pour ceux qui font obstruction", a encore déclaré le conseiller d'Etat, en précisant que ces dernières ne visaient pas le droit à faire la grève.

Alors qu'une vingtaine de lignes devaient être maintenues, le trafic des transports publics était inexistant mercredi matin.

A l'entrepôt principal du canton (Bachet-de-Pesay), une centaine de personnes se tenaient devant les portes mercredi matin. A la Jonction, le personnel a mis ses véhicules privés devant l'entrepôt pour les empêcher de sortir.

kkub

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