Le Service du commerce genevois a effectué 20 contrôles de chauffeurs travaillant pour Uber, plateforme internationale de voiturage, avec des "clients testeurs". Tous ces contrôles ont révélé des irrégularités, a appris vendredi l'émission On en parle de la RTS.
Les taxis ont été sanctionnés car le prix de la course ne correspondait pas au taximètre, les limousines parce que le prix de la course n’a pas été fixé à l'avance. Dans les deux cas, ces pratiques contreviennent aux règlements en vigueur.
30 jours pour faire appel
Treize chauffeurs, dont certains récidivistes, ont donc reçu ces jours des sanctions suite à ces contrôles. Elles se montent à plusieurs centaines voire plusieurs milliers de francs. Les chauffeurs ont 30 jours pour faire recours. Le Service du commerce attend ces recours avant d'éventuellement agir directement contre la société Uber.
Bastien von Wyss/lan
Les taxis genevois demandent à la justice d'agir
Les taxis genevois ont demandé à la justice d’agir contre Uber. Ils demandent à la Cour de justice de lui infliger des sanctions dissuasives.
C'est de la concurrence déloyale, selon les chauffeurs de taxi officiels.
Cette entreprise a débarqué à Genève il y a 3 mois, proposant des courses via son application smartphone.