Une publication d'Eric Stauffer sur Facebook a suffi à froisser les chauffeurs de taxi genevois, rapporte Le Matin Dimanche.
L'ire de ces derniers est causée par deux petites phrases vantant les services du service de location de véhicules privés avec chauffeurs Uber publiées le 28 novembre sur Facebook et supprimées depuis. "Ne vous cassez plus la tête pour trouver un taxi! Uber c'est le top où que vous soyez en Europe!", a écrit le député et président d'honneur du Mouvement citoyen genevois (MCG).
"Uber fait du dumping salarial"
Les chauffeurs de taxi genevois, l'un des piliers historiques du MCG avec les policiers, ne comprennent pas la prise de position d'Eric Stauffer.
"Uber fait du dumping salarial", estime Manuel Gallego, chauffeur de taxi genevois. "Exactement ce contre quoi le MCG lutte. Nous sommes très déçus de la position d'Eric Stauffer. C'est bien le dernier que je voyais soutenir Uber."
ebz
Uber peut continuer à proposer son service controversé en France
Le tribunal de commerce de Paris a refusé d'interdire le service controversé UberPOP du géant du véhicule de tourisme avec chauffeur Uber car des décrets d'application de la loi sur les taxis, qui auraient posé problème au prestataire controversé, ne sont pas encore entrés en vigueur.
UberPOP met en relation des passagers et des automobilistes qui ne sont pas chauffeurs professionnels, ce qui sera interdit par le nouveau règlement.
Application mobile
Uber est surtout connu pour son application mobile de location de voitures avec chauffeur, pensée comme une alternative aux taxis traditionnels.
Elle se sert de la géolocalisation pour mettre l'utilisateur en contact avec un véhicule se trouvant aux environs, Uber encaissant une commission sur le prix de la course.
Eric Stauffer maintient sa position
"J'ai testé la plate-forme d'Uber à Genève, Zurich et Paris. Force est de constater que ça marche", a indiqué Eric Stauffer au Matin Dimanche.
"Aujourd'hui, Uber est illégal, mais demain? Même avec la nouvelle loi (sur les taxis, ndlr.), cette société demeurera. Il faut donc trouver un modus operandi pour que tout le monde s'y retrouve."