Exerçant son droit d'initiative cantonale, le Parlement genevois a estimé qu'il fallait envoyer un signal à Berne avant qu'un accident ne se produise lors du transport de chlore par rail.
Un wagon de chlore transite chaque jour par le canton. En cas d'accident, 30% des personnes situées dans un rayon de 2,5 kilomètres sont en danger de mort par inhalation. Ce risque limite la construction de logements aux abords des voies ferrées.
Production sur place
La résolution des députés genevois, adoptée à l'unanimité jeudi, demande donc d'interdire le transport massif de chlore mais également d'obliger les entreprises qui l'utilisent en grande quantité de le produire sur place.
Cette initiative cantonale s'ajoute à une pétition lancée en janvier par les Verts genevois, vaudois et valaisans et adressée au Conseil fédéral, au Conseil des Etats et au Conseil national.
(Re)voir le reportage de Mise au Point sur le transport de chlore:
ats/vtom