L'affaire a été plaidée devant le Tribunal civil de Genève mercredi. Une des nièces du monarque, renversé en 1966 et qui a obtenu l'asile en Suisse, s'oppose au transfert de la dépouille au Burundi. Selon son avocat, le testament est clair et doit être respecté: l'ex-roi a demandé à être enterré à Meyrin.
Quant à un éventuel intérêt public prépondérant à rapatrier la dépouille au Burundi, il n'est pas vraisemblable, a relevé l'avocat. Comme le montre un jugement rendu en février par le Tribunal de police dans une procédure liée, l'intervention du Burundi est accessoire.
Intérêt public
Le Burundi entend organiser des obsèques nationales, comme il l'a fait pour la dépouille de l'épouse du défunt roi qui a été rapatriée. Des milliers de Burundais avaient alors assisté au cortège funèbre.
Pour l'avocat de deux autres membres de la familles, l'intérêt public est évident: "Il s'agit de la réconciliation nationale d'un peuple au bord du gouffre."
Le jugement sera rendu par écrit.
ats/pym