Fruit de la refonte de deux textes anciens, la loi vise à cadrer les pratiques. Les nombreuses exceptions sont éliminées au profit d'un régime moins restrictif permettant un meilleur contrôle par le Service du commerce. Les exploitants devront être diplômés et montrer qu'ils sont en règle par rapport à l'emploi de collaborateurs.
L'élargissement des horaires des dancings jusqu'à 08h00 doit permettre de lutter contre le bruit en limitant la tenue "d'after" dans la rue alors que le voisinage dort encore.
Lutter contre l'abus d'alcool
La loi vise aussi à lutter contre l'abus d'alcool, notamment chez les jeunes. Ainsi, seules des boissons fermentées pourront être proposées lors de "happy hours".
La gauche a critiqué une loi "calviniste", qui exclut la gestion associative, favorise l'arbitraire et augmente les tracasseries administratives. La nouvelle loi cloisonne les espaces et les catégories, alors que de nombreux lieux ont une vocation pluridisciplinaire.
ats/olhor
Horaires des bars revus aussi
La loi revoit aussi les horaires des cafés-restaurants et bars. Ceux-ci pourront être ouverts de 06h00 à 02h00 les jeudi, vendredi, samedi et les veilles de jours fériés, et de 06h00 à 01h00 les autres jours. Actuellement, l'ouverture est permise jusqu'à minuit, des dérogations sont nécessaires pour pouvoir ouvrir jusqu'à 02h00.
La nouvelle loi prévoit des dérogations: jusqu'à 04h00 les vendredi et samedi, jusqu'à 02h00 les autres jours. En outre, les tenanciers pourront aussi obtenir des dérogations pour ouvrir dès 04h00.