Cette remise en service du grand collisionneur de hadrons a été couverte en direct sur le blog du Centre européen de recherche nucléaire (CERN). L'un des deux rayons a parcouru la totalité de l'anneau de 27 kilomètres formant l'accélérateur.
Les travaux d'équipement effectués devraient permettre de nouvelles découvertes scientifiques, toutefois celles-ci ne sont pas attendues avant le milieu de l'année 2016.
Un court-circuit fin mars
L'accélérateur de particules du CERN était arrêté depuis deux ans pour une révision et une adaptation menées par 800 à 1000 personnes. Son redémarrage, étalé sur plusieurs phases, avait été suspendu le 21 mars à cause d'un court-circuit. Un fragment de métal était coincé dans une connexion. Il a finalement pu être désagrégé par les physiciens.
Cette reprise provoque une grande excitation au sein de la communauté scientifique. L'accélérateur avait déjà permis, lors de sa première phase d'exploitation, de confirmer l'existence du boson de Higgs.
agences/kg
Bosons et matière noire
Le doublement de l'énergie du LHC va notamment augmenter les chances de créer des bosons de Higgs.
Le boson de Higgs est considéré par les physiciens comme la clef de voûte de la structure fondamentale de la matière, la particule élémentaire qui donne leur masse à nombre d'autres, selon la théorie dite du "Modèle standard".
Au programme de cette seconde phase d'exploitation, figurent également la matière noire, l'antimatière et le plasma quarks-gluons.