Le remaniement des horaires, qui est entré en vigueur lundi, n'a fait l'objet d'aucune communication, car considéré comme "indolore pour l'usager" par le transporteur.
Le but de la mesure est de réaliser des économies, après la votation en mai 2014 sur les tarifs des transports publics qui avait entraîné une baisse du prix des billets et abonnements. La régie publique doit réaliser des économies de 12 millions de francs sur 4 ans pour combler le manque à gagner.
3000 "journées-conducteurs"
La restructuration implique la suppression de 3000 "journées-conducteurs", c'est-à-dire une dizaine de chauffeurs en moins par jour. Les réductions auront lieu principalement pendant les périodes de vacances (2000 journées-conducteurs), et les week-ends (1000 journées-conducteurs). Cette première mesure devrait permettre d'économiser 1,8 million sur une année, selon les TPG.
En clair, si le réseau lui-même reste inchangé, il y aura moins de fréquences sur les lignes de tram, et celles des bus 3 et 10. Ces "ajustements mineurs" ont été réalisés après une analyse fouillée sur l'offre des trams, a encore précisé Anita Frei, présidente du conseil d'administration des TPG, interrogée dans le 12h30.
Il n'y aura pas de licenciements, mais un gel des embauches. Toutefois, en décembre, il faudra trouver d'autres mesures d'économies ou demander des rallonges budgétaires, selon la présidente du conseil d'administration.
Mathieu Cupelin/kkub