Dans un courrier envoyé à la société américaine, que la Tribune de Genève a consulté, le Service du commerce du canton (Scom) estime que l'application Uber, qui permet aux particuliers de réserver des véhicules avec chauffeur, viole la loi cantonale sur les taxis.
Cette décision a été notifiée fin mars, a confirmé lundi le directeur de cabinet du conseiller d'Etat Pierre Maudet. La société est au courant depuis le début des règles du jeu, mais elle a décidé de ne pas s'y plier, estime l'Etat de Genève.
Pétition lancée
Interrogé lundi par le quotidien genevois, Uber indique avoir l'intention de faire recours auprès du Tribunal administratif genevois contre la décision. L'entreprise a par ailleurs lancé une pétition pour soutenir sa cause.
L'Etat de Genève avait déjà plusieurs fois déclaré qu’il considérait les activités d’Uber illégales mais c'est la première fois qu'il somme l'entreprise de suspendre son offre.
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ptur