Le MCG avait annoncé en 2009 la création d'un mouvement citoyen romand, avec de nouvelles formations cantonales. Six ans plus tard, le bilan est maigre et marqué par des démissions en série et des problèmes financiers.
A Neuchâtel, le parti a existé le temps d'élections municipales, puis s'est évaporé après la démission de son président en 2013. Dans le canton de Vaud, le MCVD a changé quatre fois de chef et est actuellement "en veilleuse", explique sa responsable qui ne peut chiffrer le nombre d'adhérents.
"Des électeurs déjà mobilisés à droite"
"Pour établir un parti il faut des ressources, non seulement humaines mais financières", indique Georg Lutz, politologue à l'Université de Lausanne. "Il faut un projet politique assez unique. C'est le cas du MCG à Genève, mais pas forcément dans d'autres cantons où l'UDC mobilise déjà des électeurs à droite."
Jordan Davis/lgr