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Les Services industriels de Genève sont sortis de la zone de turbulences

Le logo des Services industriels de Genève, les SIG. [Keystone - Martial Trezzini]
Le logo des Services industriels de Genève, les SIG. - [Keystone - Martial Trezzini]
Les déboires que l'entreprise a connus dans l'énergie éolienne et les dépenses inconsidérées qui avaient été faites dans ce domaine appartiennent au passé, indiquent les comptes 2014 présentés mardi.

Ces cinq prochaines années, les Services industriels de Genève (SIG) vont investir 255 millions de francs dans la transition énergétique. Ils vont également consacrer un milliard de francs à l'entretien et à l'extension de leurs réseaux, ainsi que 72 millions de francs à une meilleure gestion des déchets.

Les SIG ont clos l'exercice 2014 sur un résultat opérationnel de 64 millions de francs. Le résultat net consolidé est en revanche négatif (-161 millions de francs), en raison du très bas prix de l'électricité.

1610 postes de travail

Aujourd'hui, la sérénité est revenue au sein de l'entreprise genevoise. La société, qui compte 1610 postes de travail, a réalisé un chiffre d'affaires de plus d'un milliard de francs, en léger recul par rapport à 2013, à cause notamment de conditions climatiques clémentes.

En 2014, les SIG ont investi 200 millions à Genève, notamment dans les réseaux et infrastructures pour ses 265'000 clients. Les Genevois ont diminué leur consommation d’électricité de 2,6%.

ats/olhor

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Energie renouvelable

L'an dernier, 94% de l'électricité fournie par les SIG était d'origine renouvelable et garantie sans nucléaire. L'entreprise va poursuivre ses efforts dans le domaine. Elle mise notamment sur la géothermie, et effectue actuellement des sondages dans le sous-sol du territoire genevois.
  
Les SIG n'ont pas non plus tiré un trait sur l'énergie éolienne. "Nous sommes allés dans le Jura dernièrement, avec une autre philosophie", a souligné le directeur général des SIG Christian Brunier.