"Il y a une incompréhension sur les missions de la fondation Gandur"

"Le ciel s'éclaircit", a commenté Jean Claude Gandur dans l'émission Forum à propos du vote positif du Parlement genevois qu'il interprète comme "un message fort". (  ). La mission prioritaire est désormais de gagner le probable référendum annoncé par les opposants, a-t-il complété, estimant aussi que c'est une bonne chose que la question aille entre les mains de la population genevoise.

Eviter que les oeuvres ne finissent dans des caves

Sur la polémique autour de la convention liant la Ville de Genève à la Fondation Gandur, le collectionneur a dit regretter que cette question ait été portée "inutilement" devant le public. "Cette polémique est derrière nous aujourd'hui", précisant qu'il n'a jamais été question de se retirer. "J'ai promis de l'argent. C'est plus qu'une promesse, je l'ai signé!"

Jean Claude Gandur a également rappelé que la convention au musée n'est pas un mécénat, mais un partenariat qui met en place un "concept moderne". "Je pense qu'il y a une incompréhension sur les missions de la fondation (Gandur). Il s'agit d'une fondation de droit suisse, sous la tutelle de Berne. Les collections appartiennent à la collectivité, il n'y a plus de côté mercantile autour des collections, ceci n'existe plus!"

"Nous travaillons comme une institution. La fondation va me survivre, ses collections vont me survivre. Et pourquoi c'est un prêt plutôt qu'un don? Parce que chaque fois qu'il y a un don, malheureusement, la plupart des objets finissent en cave", a précisé le collectionneur.

jzim