La facture totale des travaux du projet étudié par les CFF et l'Office fédéral des transports pourrait atteindre deux milliards contre 1,24 milliard annoncé initialement. Le surcoût, qui devrait en principe être pris en charge par le Canton de Genève, pourrait avoir un impact bien au-delà de celui-ci.
La hausse du prix s'expliquerait notamment par des difficultés techniques que l’expertise rendue en 2013 n’aurait pas perçues.
Cette expertise avait été validée aussi bien par les autorités genevoises que par les CFF et l’Office fédéral des transports.
Un surcoût qui complique la donne
L'extension en souterrain de la gare de Cornavin est soutenue de manière unanime par les autorités genevoises, alors que les CFF prônaient initialement une extension en surface. Interrogées, les autorités genevoises refusent pour l'instant de commenter ces informations.
Contre-expertise en cours
Selon les sources de la RTS, le canton remet ces chiffres en question et a demandé, il y a quelques mois, une contre-expertise pour comprendre la raison de ce surcoût. Les conclusions doivent être rendues d’ici au mois de juin.
Les acteurs du projet d’extension doivent d’ailleurs se rencontrer ces prochains jours.
Laetita Guinand/ebz
Le débat autour du financement pourrait s'éterniser
Si la hausse des coûts est confirmée, le débat autour du financement pourrait s’éterniser, mettant en danger le projet de développement Léman 2030.
L’extension de la gare CFF de Cornavin est en effet l’une des pierres angulaires de ce projet.