Requérants et militants ont passé la nuit de lundi à mardi dans une salle du deuxième étage, a indiqué mardi Pablo Cruchon de SolidaritéS.
Vingt requérants devaient quitter les Tattes et quinze étaient sous la "menace d'une rafle de la police" pour être transférés, a-t-il précisé. Une manifestation avait eu lieu lundi en fin de journée.
"Pour une nuit"
L'occupation du Grütli situé au centre-ville de Genève a été tolérée "dans l'urgence et pour une une nuit" par la Ville de Genève, propriétaire des lieux. Mais ce n'est pas une solution durable, a indiqué mardi Félicien Mazzola, porte-parole du conseiller administratif en charge de la culture Sami Kanaan.
Les collectifs qui défendent les migrants organisent la suite de la mobilisation, amenant notamment du matériel de cuisine. Ils espèrent rencontrer le Conseil d'Etat pour trouver une solution et annuler ces transferts, selon Pablo Cruchon. Des contacts ont aussi été pris pour obtenir des lieux d'hébergement alternatifs.
ats/kkub