Anita Frei a remis sa démission au Conseil d'Etat lundi, après une séance du conseil d'administration, a précisé mardi le Département de l'environnement, des transports et de l'agriculture (DETA), confirmant une information de la télévision locale Léman Bleu.
Une démission que Luc Barthassat ne regrette pas
Interrogé mercredi dans l'émission Forum, le conseiller d'Etat Luc Barthassat a expliqué lui avoir "donné un plan d'action et demandé sa vision pour les années à venir, ce qui l'a perturbée un petit peu... Je lui avais demandé certaines choses qui tardaient à arriver."
Le ministre a également indiqué qu'il ne regrettait pas cette démission: "Je lui ai mis une certaine pression. Elle y a répondu par une démission, c'est son choix... C'était quelqu'un d'ouvert, loyal et intelligent. Mais certaines choses ne passaient pas entre nous."
A propos d'un éventuel successeur, Luc Barthassat a précisé que Chistophe Clivaz, actuel vice-président du Conseil d'administration, serait en tout cas la bonne personne pour assurer l'intérim.
Les Verts accusateurs
Les Verts ont pour leur part vivement réagi après l'annonce du départ d'Anita Frei, qui avait été nommée en novembre 2012, après avoir assuré la vice-présidence de l'entreprise.
Selon les Verts, Luc Barthassat, chef du DETA et ministre de tutelle des TPG, "l'a clairement poussée vers la sortie", a expliqué la présidente du parti Lisa Mazzone. Les Verts ont aussi dénoncé "l'ingérence et le manque de vision du magistrat".
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